PROGRAMME

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

13:22
Arrivée du bus à Zinal (arrêt de bus Zinal, Centre) excursion à pied jusqu’à l’Alpage de Cottier
Intervention et lecture du paysage pendant la marche par Stéphane Genoud et Emmanuel Reynard: Evolution climatique et adaptation des communautés

15:30
Arrivée à Cottier, boissons fraîches et goûter

16:00
Intervention de Stéphane Genoud: Autonomie énergétique à Cottier, on passe à l’acte

17:00
Performance sonore des Artistes Sonandes (Bolivie): Guely Morató Loredo, Víctor Mazón Gardoqui, Gilmar Gonzales, Eloísa Paz Prada, Adrián Rodríguez

18:00
Apéro

19:00
Départ à pied de Cottier

19:52
Départ du bus de Zinal

UN MOT DES INTERVENANT·E·S

Les sociétés montagnardes font face à des contraintes climatiques et topographiques particulièrement fortes. Elles ont dû s’adapter à ces conditions de différentes manières (organisation économique suivant le rythme des saisons, construction d’ouvrages de protection contre les dangers naturels, gestion communautaire des ressources). Le changement climatique actuel nécessite de nouvelles formes d’adaptation, allant notamment vers plus d’autonomie énergétique. Durant la montée vers l’alpage de Cottier seront abordées les contraintes naturelles à la vie en montagne et les différentes adaptations. À l’alpage, seront discutés les modes d’autonomie énergétique mis en place.
_ Emmanuel Reynard

Il serait faux de croire que nous pouvons encore imaginer un monde durable au sens du Rapport Brundtland c’est-à-dire un équilibre des trois sphères économie, sociale et environnement.
Même l’office fédéral de l’environnement signale que ce modèle « compensatoire » n’est plus à l’ordre du jour, c’est trop tard.
Meadows en 1972 prévoyait un effondrement entre 2020 et 2050 et il disait : « On évitera le pire sur nous sommes capable d’équilibrer l’équation. »
On a rien fait depuis 1972 pour équilibrer cette équation, donc le développement durable selon Brundtland c’est cuit !
Il faut maintenant parler du développement durable fort, donc clairement l’environnement est la priorité, sans concession. La croissance est donc limitée par ce que la terre peut supporter. Depuis le 13 mai, nous les Suisses avons commencé à vivre à crédit de la terre. Mais comment réduire de 64% notre impact sur l’environnement ?
Nous allons passer l’après-midi à nous remémorer ce que nos anciens faisaient pour vivre heureux dans notre vallée, comment ce territoire si exigeant à permis de faire vivre 2500 personnes depuis de 17^ème siècle, comment ils ont réussi à limiter la population et comment ils se sont adaptés à cet environnement si difficile, environnement qui les a nourris, habillés, chauffés…
Maintenant que nous désirons changer (avant d’avoir à changer) il est urgent de comprendre pourquoi la Prof Ostrom est venue chez nous en Valais pour comprendre pourquoi nous étions si riches, travaux qui lui ont permis d’obtenir son Prix Nobel d’économie.
De l’autarcie, à l’autonomie, sans pétrole, ensemble, quelle aventure !
_ Stéphane Genoud

Des fréquences qui s’opposent, des traces inaudibles du vol d’abeilles, des pulsations de dynamite qui forment un espace dans lequel le temps n’est plu linéal.

Sel. Terre. Machine. Pierre.

Une immersion à travers la bouche de la mine, excavée depuis le XVème siècle. L’air est dense, les outils frappent, la montagne implose. Le compas des machines. Un champ de lithium. Horizon blanc et infini, entre les cristaux de sel, on écoute une voix. Le vent.
_Sonandes

ORGANISATEURS ET PARTENAIRES DE L’ÉVÈNEMENT

Alpage de Cottier
UNIL-CIRM
HES-SO Valais